Haïti/Sauf vote politique, Conille ne devra pas être ratifié ?

Le politologue Jean Baptiste Remarais ne voit pas d’un bon œil la désignation du docteur Gary Conille comme le futur chef de gouvernement du pays.

L’article 157 de la constitution de 1987 représente le principal obstacle à la nomination du Représentant Résident du Système des Nations Unies au Niger (Afrique), défend monsieur Remarais.

La logique selon laquelle sa résidence permanente se trouve en Haïti est infondée, objecte-t-il, en rejetant les arguments émis par l’intéressé en ce sens.

Le politologue  pense que le fonctionnaire onusien ne possède pas le profil du  premier ministre dont Haïti a besoin aujourd’hui.

Une pensée sur “Haïti/Sauf vote politique, Conille ne devra pas être ratifié ?

  • 5 septembre 2011 à 6:48
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    Je suis parfaitement d’accord avec l’opinion de Mr. Remarais,se nan moman sa a pep Ayisyen pral we vreman se mesye palmante sa yo se moun oubyen si des atoufe kap brase pou fe kob nan nimpot ki kondisyon vre,epi tou le sa a mkwe pep Ayisyen an ap tou ba yo monnen pyes yo pandan lap bay bill klinton pal la peyi sa a gen tro malfekte kap dirijel,pep Ayisyen an we kle kit se mesene nasyonal kit se mesene entenasyonal kit se swa dizan palmante brasseur magouilleur tout dwe ale nan poubelle de l’histoire

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  • 5 septembre 2011 à 8:00
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    @ Manistin,

    Mr Deleon disait que : « les prescrits constitutionnels doivent être respectés dans le processus du choix du futur premier ministre » et Mr. Remarais a abondé dans le même sens que lui. Je partage parfaitement votre opinion. Si Je ne m’abuse, vous parliez pour un pays où les « élites » respectent les normes les plus élémentaires. Je ne suis pas un spécialiste en droit constitutionnel. Cependant un minimum du bon sens nous permettrait de comprendre que les deux premiers votes à l’encontre des deux premiers ministres désignés n’avaient pas respectés les prescrits de la constitution. Messieurs, Haïti a quatre chefs. Ils ont pour noms: Martelly, Préval, Aristide & la communauté internationale dont préside Bill Clinton. Les deux premiers ministres désignés (malgré leurs compétences et leurs expériences) par chef « effectif » ont été rejetés par les bandits parlementaires au solde du baron de Tabarre Aristide. Vu que les Lambert, Beauplan, Lucas, Bastien et Co ne voteront pour personne d’autres, s’ils (elles) ne se nomment pas Aristide, Préval ou Bellerive. Voyons maintenant s’ils sont en mesure de rejeter d’un revers de main Mr. Conille, le candidat à la primature du patron des petits patrons haïtiens. Avec ce candidat, le peuple haïtien saura de fait qui gouverne Haïti ! Car vous les intellectuels d’Haïti oublient que le pays est occupé par des forces étrangères….

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  • 5 septembre 2011 à 9:00
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    Si le parlement respectait la constitution, il voterait contre ce dernier, car la constitution est claire la-dessus, en son article 157.

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  • 5 septembre 2011 à 1:52
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    Mr Remarais
    Quand vous dites » Sauf vote politique ,Conille ne devrait pas être ratifié?,vous répondez à la question dans votre question parce que le vote de l’assemblée est politique chaque parlementaire vote en fonction de ses interêts et la ligne de son parti.Vous confondez le travail de la commission et le vote de l’assemblée,le premier est bien technique,mais il revient à l’assemblée de direle dernier mot.Donc c’est la constitution même le problème ,le travail de la commission n’a aucune influence sur la ratication ou non du premier ministre désigné.

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  • 5 septembre 2011 à 3:39
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    Mr Remarais,

    Il n’y a pas à sortir de là, votre position est purement constitutionnelle et politique. Conille ne doit pas etre ratifié. Si le parlement tente de voter ce résident de Niger,cela pourrait etre catastrophique.

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